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Suzanne Maugein
administration / production
Nathalie Vautrin
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La Flûte enchantée ensorcelle par ses éléments merveilleux et la beauté de sa musique. Mettre en scène cet opéra, c’est mettre en avant le plaisir de la musique, qui constitue presque l’un des personnages principaux de cette œuvre. Et qui nous entraîne autant dans une aventure énigmatique que dans une expérience artistique.
Résumer La Flûte enchantée n’est pas une mince affaire. Cela pourrait être : le Prince Tamino est parti chercher Pamina, la fille de la Reine de la Nuit. Pamina a été enlevée par Sarastro et sa mère pleure son absence. Tamino, accompagné de Papageno l’oiseleur taquin, se met en route pour ramener la jeune fille auprès de sa mère. Mais au cours de son périple, il découvre au Royaume de Sarastro le monde des Mystères. Il décide de passer des épreuves pour devenir un Initié avant de célébrer son amour avec Pamina. Les deux amoureux fêtent leur union auprès de Sarastro, alors que la Reine de la Nuit disparaît dans les ténèbres.
Cette version est forcément approximative. Déjà, parce qu’elle sous-entend la victoire du monde de Sarastro sur celui de la Reine de la Nuit. C’est effectivement ce que raconte le livret... mais avec plus de nuances. Cette nouvelle mise en scène de La Flûte enchantée cherchera à mettre en avant une critique de la misogynie. Le livret comporte à la fois un antiféminisme très présent tout comme il célèbre l’idéal d’une égalité entre hommes et femmes. Il s’agit de se saisir des indices que Schikaneder et Mozart ont laissé pour critiquer cette misogynie.
Une autre raison qui rend le résumé de cet opéra difficile tient à la narration elle-même : elle regorge d’évènements, de surprises, de paradoxes, et parfois même d’ « incohérences ». Un exemple ? Tamino part vers le monde de Sarastro avec Papageno. Mais à la scène d’après, Papageno arrive seul. Où est passé Tamino ? Ce contretemps reste sans explication. Un autre exemple significatif est celui de la fin de l’opéra. Tout tend vers un suspense dramaturgique que l’on attend se dénouer au moment des épreuves de l’eau et du feu. Mais une fois que l’on y arrive, les épreuves sont très calmes, presque contemplatives. Et très courtes. La fin s’enchaîne ensuite de façon condensée et rapide, comme une aspiration vers le silence. L’effet est assez brusque après une multitude de scènes très fournies.
On a ainsi la sensation nette que ce qui importe n’est pas tant l’aboutissement de cette aventure, mais bien le cheminement que les personnages y ont fait. Le trajet prévaut sur la résolution. La Flûte enchantée est à ce titre l’histoire d’une quête. Cela guidera l’ approche de cette mise en scène.
Orchestre national du Capitole
Chœur du Capitole
Coproduction avec l’Opéra de Rouen Normandie
WOLFGANG AMADÉ MOZART (1756-1791)
Singspiel en deux actes
Livret d’Emanuel Schikaneder
Créé le 30 septembre 1791 au Theater auf der Wieden à Vienne
Direction musicale Frank Beerman
Mise en scène et conception Pierre Rigal
Dramaturgie, mise en scène, scénographie, costumes Roy Genty
Scénographie - coordination technique - ingénierie Frédéric Stoll
Dramaturgie, mise en scène Agathe Vidal
Scénographie, costumes Adélaïde Legras
Lumière Christophe Bergon
Musiques et sons additionnels Joan Cambon
Dialogues et écriture additionnelle, Dramaturgie Dorian Astor
Danse Mélanie Chartreux
Graphisme Rocio Ortiz
Tamino Bror Magnus Tødenes / Valentin Thill*
Pamina Anaïs Constans / Marie Perbost*
Sarastro Nika Guliashvili / Christian Zaremba*
La Reine de la Nuit Serenad Uyar / Marlène Assayag*
Papageno Philippe Estèphe / Kamil Ben Hsaïn Lachiri*
Papagena Céline Laborie
Monostatos Paco Garcia
L’Orateur Stephan Loges
Première Dame Andreea Soare
Deuxième Dame Alix le Saux
Troisième Dame Yael Raanan-Vandor
Premier Prêtre / Premier Homme d’Armes Pierre-Emmanuel Roubet
Deuxième Prêtre / Deuxième Homme d’Armes Nicolas Brooymans
Trois Enfants Solistes de la Maîtrise du Capitole